Alors que la société européenne de cardiologie (ESC) se réunissait du 29 août au 2 septembre derniers à l’occasion de son congrès annuel, les évolutions digitales étaient au coeur des échanges. L’objectif de l’ESC : lancer un plan d’action pour promouvoir la e-cardiologie, afin d’impacter positivement le suivi des malades, mais également la formation des professionnels de santé.
Début septembre, la société européenne de cardiologie (ESC) se réunissait à Londres pour son congrès annuel, l’occasion d’insister sur son ambition de devenir un acteur clef du développement de la e-santé en cardiologie. Quelques jours avant cette réunion, l’ESC publiait en effet un article dans le « European Heart Journal » dans lequel elle rappelait l’importance de la santé connectée pour le développement de la cardiologie et le traitement des maladies cardiaques. « Les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle central pour nous aider à prendre des décisions dans presque tous les domaines de notre vie (…) et les patients sont souvent frustrés que les soins de santé n’arrivent pas à suivre le rythme », observe le Dr. Martin R. Cowie, professeur de cardiologie au Royal Brompton Hospital à Londres. « Les TIC ont le potentiel de personnaliser les soins de santé, d’aider les patients à prendre en main leur propre santé et de réduire la durée des coûteux séjours à l’hôpital. L’ESC voit l’e-santé comme essentielle à la réalisation de sa mission qui consiste à réduire le poids des maladies cardiovasculaires en Europe, et souhaite jouer un rôle pro-actif dans le développement, l’évaluation et la mise en oeuvre des innovations digitales pour soutenir la santé cardiovasculaire ».
R&D d’outils numériques dédiés à la cardiologie
Pour ce faire, la société européenne de cardiologie va lancer un plan d’action, en parallèle du plan e-santé 2012-2020 instigué par l’Union européenne. Parmi les initiatives soutenues par l’ESC, on comptera le financement de la recherche et développement d’outils numériques dédiés à la cardiologie, la formation des professionnels de santé à l’utilisation de ces applications, le contrôle de la qualité et la mise en place de bancs d’essais ou encore la sécurisation des données personnelles de santé.