Les pharmaciens de plus en plus séduits par les objets connectés

53% des pharmaciens pensent que les objets connectés sont bénéfiques pour les patients. C’est ce que révèle le premier baromètre sur le sujet réalisé par le mensuel Bien-être et santé, en partenariat avec Direct Medica et Medappcare.

Piluliers, tensiomètres, balances, etc. Les outils connectés sont de plus en plus nombreux. Ceux-ci correspondent généralement parfaitement aux besoins et aux attentes des patients en permettant d’adapter au mieux les traitements et d’assurer un suivi encore meilleur. C’est, par exemple, le cas des piluliers connectés qui assurent une meilleure observance. La société Medissimo qui a créé Imedipac, un de ces piluliers « intelligents », affirme d’ailleurs que son usage fait grimper le taux de bonne observance de 61 à 97%.

D’après ce sondage, 66% des pharmaciens indiquent se sentir prêts à vendre des objets connectés (un sur deux en a d’ores et déjà déjà vendu !). Ils ne sont que 2% à penser que ces objets n’ont pas leur place en officine, et 36% concèdent qu’ils peuvent également être vendus en grande surface.

Les pharmaciens s’interrogent, toutefois, sur la sécurité des données de santé recueillies. 53% d’entre eux n’ont, en effet, pas réellement confiance en la sécurisation des données.

Ce n’est pourtant pas faute de ne pas être friands de technologie connectée. Ils sont, en effet, 53% à détenir un smartphone (44% à usage professionnel) et 46% sont équipés d’une tablette. Il semblerait donc que les objets « intelligents » aient de beaux jours devant eux, et tout particulièrement en officine.

 

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Source : Maddyness