90% des étudiants croient au potentiel de la santé connectée
Alors que la e-santé bouleverse tous les rouages de notre système de santé, la mutuelle étudiante SMEREP s’est associée à l’institut Withings Health pour comprendre comment la santé connectée était perçue par les jeunes.
Génération connectée, les étudiants d’aujourd’hui ont bien compris l’intérêt de la santé connectée. En effet, l’étude menée fin 2016 par la SMEREP en collaboration avec l’institut Withings Health, auprès d’étudiants et d’utilisateurs d’objets connectés âgés de 18 à 23 ans, montre que les jeunes croient au potentiel des objets et applications de santé connectés pour les aider à mieux gérer leur santé. Ainsi, 90% des sondés pensent que la e-santé représente un potentiel d’avenir en matière de prévention et 60% estiment que ces nouveaux outils permettent de se responsabiliser. Ils sont de fait peu nombreux (7%) à considérer les objets et applications de e-santé comme de simples gadgets, mais également une minorité (2%) à considérer que ceux-ci peuvent à terme se substituer à la médecine classique. La majorité (70%) pense finalement que ces nouveaux outils sont un complément à la gestion de leur santé.
Des usages qui se développent dans le bien-être
Pour ces « early adopters » rompus à l’utilisation du smartphone et des réseaux sociaux, les applications de quantified self ont été facilement assimilées : 86% déclarent utiliser des applications de santé pour accompagner leur pratique sportive, 70% se disent intéressés par les outils de gestion du sommeil et un peu plus de la moitié suivent leur alimentation par ce biais. Calcul de calories, aide au régime, conseils diététiques et idées recettes ont le vent en poupe auprès des jeunes. Par ailleurs, chez plus d’un tiers des jeunes femmes, les outils de calendrier menstruel remportent un franc succès. En revanche, ils peinent à envisager un usage purement médical : seulement 14% des étudiants interrogés se verraient utiliser des applications liées aux médicaments, aux maladies ou à l’observance des traitements.
Prudents dans leurs usages, les étudiants se montrent néanmoins confiants en ce qui concerne la collecte de leurs données personnelles de santé (71%). Autre donnée intéressante : 68% pensent qu’il serait juste de payer moins cher sa complémentaire santé si les mesures de santé via les objets et applications connectées sont bonnes.