Ne donner que le bon traitement au bon moment, voilà l’objectif d’une pertinence des soins réussie.
La pertinence des soins, c’est une démarche qui profite à tout l’écosystème de santé, les patients en tête. C’est un véritable outil qui accompagne les professionnels dans le choix des traitements et qui permet au système d’être plus pertinent.
Au cœur de ce cercle vertueux se trouvent les données de santé, indispensables dans la construction d’une pertinence des soins efficace. C’est en tout cas toute la philosophie de Skezi, dirigée par le médecin néphrologue Jean-Philippe Bertocchio, qui développe des logiciels de collecte et d’analyse de données pour accélérer la recherche et améliorer les soins prodigués aux patients. Dans cette vidéo, le professeur nous parle des deux types de données utilisés par Skezi : les données issues des soins et les données dites déclaratives, récupérées auprès des patients via des questionnaires et des dispositifs connectés. Ces données sont complémentaires et leur association permet de suivre précisément les effets d’un traitement et d’en renforcer son efficacité.
Une approche qui mérite d’être démocratisée auprès de tous les acteurs à l’aide d’outils de mesure, d’indicateurs et de pédagogie, car si les patients sont largement demandeurs et impliqués dans la pertinence des soins, le corps médical quant à lui, s’avère moins enclin à travailler avec des données qui ne relèvent pas de la biologie stricto sensu.
Pour Jean-Philippe Bertocchio, il faut donc lever les freins qui existent encore et continuer de faire converger monde de la recherche et monde du soin. Une dynamique déjà bien en marche en France, incarnée notamment par le Système National des Données de Santé (SNDS), qui stocke et analyse un grand nombre d’informations médico-administratives. C’est le plus grand entrepôt de données de santé en Europe.