Le LEEM appelle à un nouveau plan « Maladies rares »

Le LEEM appelle à un nouveau plan « Maladies rares »

Le secteur pharmaceutique français appelle de ses vœux un troisième plan national maladies rares pour permettre à la France de rester compétitive au niveau européen en matière d’innovation. En cause, la recherche sur les maladies orphelines qui concerneraient 3 millions de personnes dans l’Hexagone.

Le Leem, organisation représentative de 270 entreprises du médicament en France, a présenté le 17 février dernier un ensemble de 20 propositions destinées à engager une réflexion sur l’innovation dans le domaine des maladies rares. Dans un communiqué officiel, le directeur général du Leem, Philippe Lamoureux, appelle à prolonger les efforts engagés dans ce domaine via les deux plans nationaux successifs de 2008 et 2011 (prolongé en 2014 jusque fin 2016) qui ont permis « des avancées notables dans la recherche, le diagnostic, le traitement et l’accompagnement des patients ».

« S’inscrire dans la médecine du futur »

En France, 3 millions de personnes seraient concernées par ces maladies, le plus souvent d’origine génétique. Moins de 5% des maladies rares identifiées bénéficieraient d’un traitement. Pour faire face à « l’urgence du besoin médical », le Leem propose de mettre en oeuvre un nouveau modèle de médecine impliquant tous les acteurs concernés par ces maladies : une médecine de précision, connectée, construite sur des sélections pointues de données, et dont le financement ferait l’objet d’une réflexion partagée. « La mise en place d’un troisième plan maladies rares serait une opportunité unique de pouvoir pérenniser les efforts engagés et de s’inscrire dans la médecine du futur », conclut dans le communiqué Christian Deleuze, président du Comité maladies rares du Leem.

 

Sources :

http://www.leem.org/