Le principe de précaution consiste à adopter une démarche d’évaluation du danger et à rechercher les moyens de le maîtriser. Il analyse les risques potentiels en élargissant le champ des risques prévisibles et en rognant petit à petit le domaine de l’imprévisible.
L’industrie pharmaceutique applique ce principe de précaution, depuis les premiers essais sur une molécule jusqu’à la mise sur le marché et bien au-delà. La recherche des industries de santé fait progresser le rapport bénéfice/risque ainsi que le suivi des médicaments. De nos jours, les industriels élaborent des biomarqueurs de sécurité qui permettent d’identifier la sous-population de patients pour laquelle les effets indésirables sont les moins importants.
Le responsable de pharmacovigilance de chaque entreprise doit déclarer immédiatement, et au plus tard dans les quinze jours, les effets indésirables graves. Il doit également envoyer des rapports périodiques de pharmacovigilance appelés Periodical Safety Update Report. Ils contiennent toutes les données de pharmacovigilance recueillies sur le plan national et international par la société pendant une période donnée. Votée le 1er février 2012, une résolution envisage même la création d’une procédure réalisée par une instance indépendante, le comité de la prévention et de la précaution.
Sources :
- Les 100 questions que l’on nous pose – Le LEEM
- Santé et principe de précaution – avancement-sciences.org