À l’initiative de la Banque mondiale puis de l’OMS, une méthode d’évaluation du Fardeau Global de la Maladie (FGM) a été élaborée au milieu des années 90 pour mieux quantifier l’état de santé d’une population et de faciliter la détermination des priorités d’action en santé publique.
En France, d’ici à 2025, le vieillissement de la population prévu devrait mener à une baisse des pathologies chez les jeunes personnes comme le VIH/sida, la dépression ou encore les malformations congénitales. Par contre, les pathologies qui interviennent avec l’âge devraient augmenter, notamment les cancers, infarctus et crises cardiaques.
Les mesures du FGM ont été utilisées en France sous le vocabulaire Années de Vie Ajustées sur l’Incapacité (AVAI). Cela équivaut au nombre d’années qui auraient été vécues « en bonne santé » et qui sont entièrement ou partiellement « perdues » du fait de l’apparition de problèmes de santé.
Le nombre d’AVAI va augmenter à l’horizon 2025 en France, évolution qui varie entre + 8 % et + 25 % par rapport au nombre d’AVAI en 2005. Cette évolution est liée, entre autres, à l’augmentation de la population entre 2005 et 2025.
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