Une entreprise du médicament cultivant les talents en interne, veillant au bien-être de ses salariés, avec éthique et cohérence : Zambon poursuit le « Benvivere ».
L’entreprise Zambon, familiale et italienne de surcroit, nourrit des valeurs solides, terreau d’une image de qualité. Le socle, ce sont trois sœurs à l’origine d’un certain état d’esprit, puis près de 2000 personnes travaillant à travers le monde, et de nombreuses particularités liées au statut familial de la société. Pascal Brossard, directeur général de Zambon pour la France, la Belgique et le Pays-Bas, a souhaité mettre en exergue quelques valeurs clés du groupe : le respect des règles, le devoir éthique d’humilité -engageant l’ouverture vers l’extérieur et le partage d’expériences-, et enfin les valeurs personnelles de courage et curiosité qui en découlent.
Des arbres et leurs jardiniers
Illustration concrète de ces règles d’or : le programme interne à l’entreprise « Benvivere ». « Il existe cinq « arbres » au sein de Benvivere, explique Pascal Brossard : l’arbre des talents, celui de la santé, l’arbre de la solidarité, celui des idées, et enfin l’arbre des services. Chaque arbre est nourri et animé par un ou plusieurs « jardiniers » : des salariés volontaires qui choisissent de faire vivre les valeurs et les actions menées par les équipes. » Autant de personnes impliquées que d’idées originales cultivant les valeurs Zambon. Parmi les projets menés : exposition de photos prises par les salariés via l’arbre des talents, vaccination des salariés qui le souhaitent contre la grippe avec l’arbre de la santé, mais aussi don de lunettes en Afrique grâce à l’arbre de la solidarité… tandis que l’arbre des idées organise des conférences sur le digital, des cours d’informatique entre salariés, du covoiturage… Enfin l’arbre des services organise des cours d’italien, des séances de massages…, entre autres. « Ces initiatives nombreuses qui émanent des salariés eux-mêmes valorisent notre état d’esprit et nos valeurs, ajoute Pascal Brossard » Résultat : des salariés heureux ? « Il est vrai que le turnover au sein de l’entreprise est très faible. Je crois que les gens se sentent bien ici. Le recrutement est même devenu plus facile », précise-t-il.
Cultiver la responsabilité
Valoriser le bien-être des salariés, leur permettre de s’associer à des œuvres collectives internes et externes, avec humilité et ouverture, écouter aussi la part émotionnelle du développement, serait-ce déjà se comporter en entreprises responsable… ? « On attend d’une entreprise du médicament qu’elle soit intraitable sur le médical, d’un sérieux scientifique irréprochable, transparente. Cela va de pair avec nos valeurs de respect des règles et d’humilité », poursuit Pascal Brossard. La responsabilité sociétale se joue d’abord en interne, d’après le DG de Zambon. « Ces valeurs partagées avec nos équipes transparaissent dans nos relations avec l’extérieur ».
Adhérente au CRIP – qui réfléchit notamment aux responsabilités et aux actes des entreprises du médicament – Zambon marque son intérêt pour l’impact sociétal de la profession. « 100 000 personnes en France travaillent pour l’industrie pharmaceutique. A nous de faire de la pédagogie, de raconter ce que font toutes ces personnes, de parler des combats qu’elles mènent, pour apporter leur pierre à l’édifice », termine Pascal Brossard.
Crédit photo : Flickr – Rafel Miro