La reprise du dialogue entre le gouvernement et les industries de santé annoncée le 13 novembre par le Premier ministre – avec notamment la relance du Conseil Supérieur des Industries de Santé (CSIS) – a été saluée par l’association réunissant les principales entreprises industrielles de santé et des sciences du vivant françaises : le G5.
Le 13 novembre dernier, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a prononcé un discours à l’occasion des 4es Rencontres Internationales de Recherche, organisées conjointement par l’Alliance pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan), l’Institut national du cancer (Inca) et l’Alliance pour la recherche et l’innovation des industries de santé (Ariis).
Les entreprises du G5 ont pris acte de ce discours et ont réaffirmé dans un communiqué « leur volonté de continuer à investir en France et de tenir une place stratégique parmi les entreprises mondiales du secteur ». Selon elles, « La reprise d’un dialogue constructif avec l’Etat est en effet un préalable indispensable, après des années d’incompréhension et d’enchainement de mesures ne prenant pas en compte les enjeux du secteur ».
« Alors que le Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté le 6 novembre dernier reconnaît le caractère stratégique de la filière industrielle de la santé pour le développement économique du pays, la France doit valoriser ses atouts pour développer un secteur industriel compétitif sur le territoire national, afin de capter un précieux potentiel de croissance, d’emplois de haute valeur ajoutée et d’exportations », expliquent les entreprises du G5.
Par ailleurs, le G5 santé félicite la décision du Premier ministre qui est de relancer auprès de lui le Conseil Supérieur des Industries de Santé (CSIS) ainsi que de redémarrer des travaux du Comité stratégique de filière.
Enfin, « Comme le Premier ministre l’a rappelé, les enjeux sont par nature interministériels. Le G5 santé souhaite donc aussi la mise en place d’un pilotage régulier par une instance qui devrait rassembler tous les ministres concernés par l’emploi et l’innovation des industries de santé, afin que soit fixé au moins chaque année le cadrage entre les impératifs d’équilibre des comptes de l’assurance maladie, ceux de la politique industrielle et de recherche et ceux du soutien à l’innovation et de l’égalité d’accès aux soins », précise l’association.
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