Le secteur de l’e-santé voit fleurir les start-ups innovantes : applications de bien-être, objets connectés, réseaux sociaux de patients, solution Big data, etc. Pour gagner en visibilité et parler d’une même voix, des acteurs de l’e-santé ont décidé de se regrouper derrière une bannière commune baptisée France eHealthTech.
En France, les start-ups dans le domaine de la e-santé et du bien-être sont de plus en plus nombreuses et proposent des solutions diverses : plateformes web, réseaux sociaux, applications mobiles, objets connectés, exploitation des Big data, etc. Pour gagner en visibilité et en lisibilité, ces nouveaux acteurs de la santé connectée peuvent désormais rejoindre l’association France eHealthTech, qui regroupe déjà une soixantaine de start-ups.
Partant du constat que « le système de santé français vit encore en silos », cette jeune association veut rassembler et représenter l’écosystème « protéiforme et mouvant » de l’e-santé, qui repose sur « le décloisonnement de ces acteurs ». Ses missions : promouvoir les interactions avec les pouvoirs publics et les élus, créer un réseau de partage d’expérience et établir les liens entre les start-ups et les autres acteurs du digital et de la santé en France et à l’étranger.
« Structurer la filière e-santé »
« Nous, start-ups en e-santé, partageons des problématiques communes. France eHealthTech est un lieu d’échanges qui manquait pour structurer notre filière et exprimer des positions communes », explique Guillaume Marchand, président de l’association et fondateur de dmd Santé. Un besoin de reconnaissance qui bénéficie du soutien des patients, si l’on en croit l’étude menée par B3TSI pour France eHealthTech : 77% des personnes interrogées déclarent que les principales innovations en santé seront portées par les établissements de recherche publique, les entreprises de santé et les start-ups.