Selon l’Observatoire sociétal du médicament 2015, piloté par le Leem, 85% des Français disent avoir confiance dans les médicaments. Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos en charge de ce baromètre, analyse ces résultats et en tire trois grands enseignements pour l’industrie pharmaceutique.
Une remontée du niveau de confiance vis à vis du médicament
Brice Teinturier rappelle « la remontée du niveau de confiance vis à vis du médicament à un très bon niveau général : 85% ». Une forte hausse après une année 2014 qui avait enregistré une baisse de 12 points de cette confiance. « Nous retrouvons en 2015 les excellents niveaux de confiance à l’égard du médicament en général. Cette dernière est vraiment enracinée dans l’idée que le médicament est efficace », souligne le directeur général délégué d’Ipsos.
Les médecins et pharmaciens sont les acteurs de la santé les plus populaires
« Le deuxième grand enseignement que l’on peut tirer des résultats de l’observatoire concerne les acteurs », souligne Brice Teinturier, décryptant une véritable élasticité de la confiance des patients en fonction des acteurs de la santé qui les informent sur les médicaments. « On retrouve tout en haut du palmarès les médecins, les pharmaciens, ceux qui sont en contact direct avec les patients » : ces derniers bénéficient d’un niveau de confiance extrêmement élevé de la part des patients. À un niveau intermédiaire on retrouve les autorités de l’état et les associations, puis les entreprises du médicament qui avec 49% de confiance obtiennent un score mitigé.
Des entreprises du médicament « utiles, innovantes, efficaces »
Brice Teinturier observe enfin l’ambivalence du sentiment des personnes interrogées vis-à-vis des entreprises du médicament. Ces dernières bénéficient en effet d’une image très positive : « elles sont considérées comme étant fondamentalement utiles, à la pointe de l’innovation, efficaces », rapporte le directeur général délégué d’Ipsos. Mais elles souffrent en revanche de points faibles : « il y a toujours cette question de la transparence, de l’opacité, qui font qu’on ne comprend pas bien ce que font les entreprises du médicament », souligne-t-il.
En conclusion, Brice Teinturier souligne l’évolution parcourue depuis 2014 et le contexte négatif qu’ont subi alors les entreprises du médicament : « on voit remonter le niveau de confiance dans le médicament à un niveau excellent ».
Source :
http://www.leem.org/node/1449193