L’innovation thérapeutique ne faiblit pas. Elle se répartit en 2012, en 18 aires thérapeutiques, contre 11 en 2011 : voici le principal message du Leem (Les Entreprises du Médicament), lors de la présentation de son bilan annuel du progrès thérapeutique du 27 février.
À eux-seuls, les domaines des cancers et les maladies rares rassemblent plus de 40% des innovations du bilan. L’onco-hématologie reste une aire particulièrement innovante, qui compte en 2012, pour la moitié des progrès recensés en cancérologie.
Il faut savoir que la médecine se déplace progressivement vers l’amont et le traitement des causes de la maladie. Selon le Leem, « cette médecine dite ‘stratifiée’, puisqu’elle décompose en strates la population des patients atteints d’une même maladie, permet d’affiner considérablement la prise en charge des malades, avec en arrière-plan, cependant, la nécessité d’organiser un modèle économique pérenne et un écosystème d’innovation adapté. »
Hervé Gisserot, le Président du Leem, a réitéré la volonté des industriels de développer le dialogue en se concentrant sur quatre chantiers : la simplification et la cohérence administrative, l’attractivité de la France pour les études cliniques, la cohérence entre développement et valorisation de l’innovation, la confiance dans le médicament et le système de soins.
Deux rendez-vous importants de 2013, le Comité de filière et le Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), seront l’occasion de les accélérer afin que notre pays s’enrichisse d’un cadre stable, lisible et prédictible, propice à l’innovation. « Dans la compétition mondiale dans les sciences de la vie, la constitution d’un écosystème fertile de l’innovation est la condition du maintien en France d’une filière santé performante et d’un accès rapide des patients au progrès thérapeutique » a notamment souligné Hervé Gisserot.
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