Une avancée importante pour le développement de la télémédecine
Un arrêté paru début décembre facilite la prise en charge de certaines affections de longue durée (ALD) grâce à la télémédecine, notamment l’insuffisance cardiaque ou respiratoire. Une décision saluée par les acteurs de la e-santé, qui y voient une avancée décisive.
C’était une décision attendue de longue date par les professionnels de la e-santé : paru au Journal Officiel le 15 décembre dernier, un nouvel arrêté appelle les pouvoirs publics à développer la télésurveillance des patients atteints de certaines maladies chroniques. Cet arrêté concerne pour l’heure trois types d’affections de longue durée (ALD) : l’insuffisance cardiaque chronique, l’insuffisance respiratoire chronique et l’insuffisance rénale dialysée et transplantée. Le diabète complexe devrait par ailleurs être pris en compte par un nouvel arrêté, dont la publication est attendue début 2017.
Dans le prolongement de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017, cet arrêté vise à déployer la télémédecine et ses usages et notamment à réduire le nombre d’hospitalisations pour les patients atteints d’ALD. « Il prévoit une rémunération pour les professionnels de santé et les fournisseurs de solutions, sous forme de forfait semestriel et par patient, complété d’une prime conditionnée à l’atteinte d’objectifs de santé publique », détaille dans un communiqué Pierre Leurent, coordinateur général et porte-parole de eHealth France, organisation qui se réjouit de cette avancée importante pour le développement de la télémédecine.