Le traitement, composé d’un anti-agrégant plaquettaire, doit être pris en continu afin de réduire le risque d’AVC ou d’infarctus. Des outils existent pour éviter d’interrompre son traitement.
20% des patients interrompent leur traitement
Selon une étude suédoise publiée dans Circulation, 20% des 600 000 patients observés cessent de prendre leur prescription préventive – un comprimé quotidien – dans la première année de leur traitement, tandis que la moitié ne le suit pas correctement.
Cette mauvaise observance a des conséquences dramatiques pour les personnes à risque : sur 74 patients qui abandonnent leur prescription, une personne souffrira d’un AVC ou d’un infarctus dans l’année. Soit un tiers de plus que la normale.
Comme l’expliquent certains chercheurs, cet effet « rebond » est dû au risque important qu’un thrombus ne se forme chez ses patients, et dès que cette molécule vient à manquer, la coagulation augmente plus rapidement chez cette population.
Atelier préventif à l’hôpital
Cependant, comprendre le vécu d’un patient chronique et adapter sa prescription augmente ses chances de le poursuivre sur le long terme.
Livret informatif en pharmacie
150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral en France chaque année, entraînant 40 000 décès, et 30 000 personnes restent lourdement handicapées. Pourtant, près d’un Français sur deux se dit mal informé sur les signes d’alerte. C’est pourquoi la Fédération France AVC a lancé une campagne d’information : des livrets Alerte AVC qui rappellent les signes alarmants – visage paralysé, troubles de la parole, membre inerte – sont disponibles en pharmacie et chez les professionnels de santé.
En France, une personne est victime d’un accident vasculaire cérébral toutes les 4 minutes.
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